mardi 4 décembre 2007

Self-Defense

Ok. Je parle beaucoup de musique ici, mais une hipster à part entière, ça parle également d'autre choses. Comme de livres.

Et là je viens d'en finir un qui, ma fois, m'a assez ébranlée. Pas tant que c'est un chef-d'oeuvre de littérature. Mais pcq il mets des mots sur ce qui se passe parfois.

Et là, je parle du livre de Neil Strauss intitulé The Game - Penetrating the secret society of pickup artists.

Je parle souvent de la Game. Ça me fascine. Et ce livre, ben c'est une véritable incursion dans ce monde de superficialité, sur ce qui se passe dans la tête du monde qui ont un alter-égo, et comment, de se chercher, peut mener à une déchéance totale.

Loin d'être une analyse sociale, ce livre est plutôt le récit de Style/Neil Strauss, journaliste au New York Times et au Rolling Stones, qui a passé 2 années à jouer la game, entouré des meilleurs players de ce monde.

Oui on a de nombreuses techniques de cruise - baon c'est comment cruiser les filles surtout mais je suppose que les principes de bases s'appliquent également sur vous les mecs ;) - mais le livre traduit surtout ce malaise que les gens peuvent ressentir lorsqu'ils sont faux.

Jpense que beaucoup le lisent en espérant devenir de meilleurs cruisers, moi je l'ai lu pour déjouer la game. J'aime briser la game des gens. Mais en lisant ça, jme suis rendue compte que jme suis faite playé beaucoup plus que je le croyais. Donc pour vous les filles, ce livre est un magnifique ouvrage de self-defense contre ces pov' cons qui veulent seulement accéder à votre lit.

Et en même temps, si vous trouvez que votre vie amoureuse est un échec, lire ce roman de non-fiction vous fera penser à ce vieil adage: Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console.

Et je vous laisse avec cet extrait, qui me rappelle la situation de nombreuses relations sans statuts particuliers...tsé le its complicated sur facebook la? ;)

«She was all holes: ears to listen to me, a mouth to talk at me, and a vagina to squeeze orgasms out of me. We weren't a team; we were just a distraction for each other, a way to feel less lonely for a few hours in a big, uncaring world. We never had conversations; we had nonversations, where we just filled empty space with words.»

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