lundi 9 mars 2009

Still a bit confused... (Clips d'after party)

C'était ma fête en fin de semaine. Et comme j'suis un brin narcissique, ben j'me suis organisée un house-party en cet honneur.

Comme à chaque fois, ça été un mélange sympa d'habitués de party - des amis qui n'ont à prime abord parfois aucun liens entre eux mais qui finissent par se connaître à force de fréquenter Melrose Terrasse, de gens que même moi je ne connais pas mais qui arrivent avec des amis, des frenchies à profusion because les voisins d'en bas faisaient un party en même temps, des gens trash qui débarquent après un show à l'Esco, bref du monde varié, de bonne humeur et festifs.

Au risque d'être cucul, merci à ceux qui sont venus. J'aime vous voir vous amuser sous mon toit.

Là ben j'essaie de m'en remettre. Ça devient de plus en plus difficile de faire le party de 7heures pm à 7h am.

Donc pour me réveiller, j'écoute des clips. Et là y'a des trucs le fun qui sont passés devant mes yeux depuis les dernières 24heures.

Tout d'abord, ce clip piqué à Solid Waste du groupe sur toutes les lèvres:

Handsome Furs - I'm confused


Handsome Furs "I'm Confused" from Sarah Marcus on Vimeo.

Tsé histoire de rester dans la thématique house party. Baon y'avait pas de zombies à mon party par contre...

Et pour continuer avec une thématique de courir dans les rues la nuit, voici un lien pour aller écouter le nouveau clip des Yeah Yeah Yeahs, dont j'ai bien hâte d'entendre leur nouvel album qui s'annonce beaucoup plus dansant.

Yeah Yeah Yeahs - Zero



Et un petit dernier, encore dans les rues la nuit. Je sais qu'il circule depuis un petit bout déjà, mais j'aime bien ce vidéo. Et j'ai toujours eu un gros faible pour Depeche Mode. By the way, si quelqu'un a un billet à donner pour leur passage à Montréal, vous savez à qui le donner ;)

Depeche Mode - Wrong



Sinon, demain j'assiste à l'enregistrement d'Half Baked aux sessions Bande à Part, mercredi rime sûrement avec Lambi pour Mother Mother et jeudi, rendez-vous à l'Esco pour voir le show de chéri, en compagnie de Jesuslesfilles et des Jazz Guys. J'vous reviens avec le tout à la fin de la semaine.

samedi 7 mars 2009

La dévotion (Malajube à l'Esco)

Moi j'y étais pas. J'ai pas sauté sur l'occasion quand j'ai vu l'annonce du show. J'me doutais que ça serait trop plein. Et à 5pieds3, l'Esco à craquer c'est pas génial.

Pourquoi en parler alors? Une simple anecdote qu'un ami m'a raconté.

Faute d'avoir un billet, il a fait un casse-cou (ahem!) de lui-même et a escaladé le toit de l'Esco pour se faufiler à l'intérieur. Chuuut j'dis pas c'est qui mais je salue l'exploit.

Pas que j'approuve mais j'aime ça constater que y'a pas juste du monde blazés dans ce genre d'évènements et qu'il existe encore des VRAS, des purs et dûrs, prêt à tout pour ne pas manquer un bon spectacle.

J'te lève mon chapeau casse-cou (hum tu viens même de te mériter un titre honoraire sur ce blog). Et comme te disais Luc Brien - tant que tu répètes pas ta technique(surtout à leur show).

lundi 2 mars 2009

Les vapes... (Nuit blanche)

Ça m'a pris une bonne journée m'en remettre. Une nuit blanche ça peut être éprouvant.

Heureusement, j'suis rendue une pro pour cette soirée festive, j'pense que j'dois en être rendue à ma 4e année à déambuler sur les trottoirs montréalais au cours de cet évènement.

Cette année, j'pars avec l'idée de prendre ça relaxe, sans attentes, en suivant l'envie du moment. Surtout, on évite de se déplacer en troupeau, évitant ainsi les gros questionnements logistiques.

Cette fois-ci, j'débute ma soirée en duo, accompagnées d'une bouteille de vino et de vodka-sacoche (trademark Rock'n'Doudou pour l'expression).

On savait que la soirée irait bien lorsqu'après une marche trèès rapide vers la SAQ à 21h45, on arrive au temple de l'alcool et on barre la porte 30secondes après notre arrivée. On a de la chance, ça part bien.

Maintenant full équipées, on se pogne un dépliant chez Moly Kulte, qui présentaient une démonstration de sérigraphie. Puis, direction Place-des-Arts, en passant sur St-Laurent, histoire de voir cette nouvelle expo au Divan (tout en y ramassant des verres en plastique) et un petit arrêt aux Bains Schubert où était présentée une expo photo. L'expo est correcte, mais ce qui nous marque c'est d'avoir visité cette piscine dont on ignorait l'existence. J'aime découvrir des nouveaux endroits plus que ce qu'on y présente parfois.

Arrivées au centre névralgique(PdA), on cherche la soeur de ma partner de crime, qui présenait une pièce de théâtre - Ciné-Parc - sur l'esplanade. Constatant qu'on arrive à la fin de la représentation, on décide de s'ouvrir notre bouteille (meilleur vin ever pour boire en route - le Oppoul) qu'on a bu en regardant la prestation suivante. Le concept, un écran et des chars, comme dans un vrai ciné-parc, où extraits vidéos se mêlent au jeu des comédiens. Bien sympa mais on a vraiment trop froid.

Direction Belgo.

Ça grouille de monde. LE rendez-vous des hipsters et autre artsy kids par excellence, le Belgo est un incontournable du circuit nuit blanche.

"-Ahem les filles, votre verre c'Est quoi?
-Ah du jus de raisin voyons!"

Le gardien nous regarde passer en souriant. On est sûrement pas les premières à passer de l'alcool dans cet édifice. C'Est qu'une ambiance hautement festive règne dans les corridors où se croisent les baby boomers un brin dépassés par ces corridors bondés, étudiants d'arts de Concordia (Art Matters y présentaient des expos) et autres jeunes twenty-something branchés. DIrection Factory pour voir ce qui s'y passe...bah. UNe fille qui gosse avec des cintres. Meh, ça me laisse plutôt indifférente.

On prendra plus plaisir à sillonner les plus petites galeries.Coup de coeur à la galerie Kérozène qui présentait l'artiste Benoit David, qui travaille beaucoup sur le corps humain. Troublantes images, on prend également le temps de discuter avec le curateur de l'endroit.

On continue notre exploration du Belgo pour entrer in extremis à la galerie [sas] où les images de Jocelyn Michel (allez jeter un coup d'oeil à son site ) m'ont vraiment impressionnée. On remercie chaleureusement cette fille qui ne voulait pas nous laisser entrer au départ en louangant les talents du photographe...qui se trouvait à ses côtés. Yay!

Baon, assez le Belgo, on doit retrouver du monde aparamment. Mais un arrêt au Gésù s'impose, juste histoire d'aller voir ce qui s'y passe. Verdict, pas grand chose, mais j'aime cette église. Elle est belle. C'est tout.

Le reste de la soirée s'est déroulée de façon assez nébuleuse, le vin et la vodka ayant atteint leur plein effet (et nous faisant oublier le froid). Arrêt à l'after MIMI où Jeune Chilly Chill performait devant une salle rendue presque vide (pas une bonne idée un évènement payant quand tout autour est gratuit...). Parle parle jase jase, ça d'l'air qu'on s'en va au Métropolis. J'ai du dire un paquet de niaiseries en chemin - jme rapelle d'avoir eu des conversations avec du monde jet-set sans avoir aucun souvenir de quoi on parlait exactement, jasé avec encore plus de monde rendue à l'intérieur du Métropolis, pris quelques clichés avec la princesse de minuit et
autres amis de la scène pendant que Ghislain Poirier fait son oeuvre. Baon, le show est fini, il est 4heures. Qu'est-ce qu'on fait?

Ah ben y'a SoCalled à la Place des Arts.

J'me rapelle d'avoir entendue Katie Moore (enfin je crois...), d'avoir vu des chapeaux klezmer (hum ça s'apelle comment ces chapeaux au juste?) et d'être partie quand c'est fini. C'est flou.

Au final, au risque de paraître cliché, mon coup de coeur ces d'avoir croisé toutes ces connaissances en chemin, qui ont illuminé ma soirée (Montréal en LUmière - illuminer...got it?! haha ouais baon...)

OUf, tout un roman. Trop long?

Être rackée pour une bonne cause (Malajube)

J'ai eu mal partout après avoir été à ce show. Mais c'était pour les bonnes raisons.

Le matin, on me parle du show (entre 2 tounes à mon émission qui s'écoute ICI) qui s'annonce comme un des meilleurs du groupe depuis un certain temps. Semble que mardi soir, Malajube enchaînait le nouvel album dans son entièreté, suivi de vieux succès.

Mercredi soir, la donne changerait un peu.

D'abord, les excellents For Those About to Love se chargeraient de réchauffer la salle. On monte les marches menant à la salle au moment où le band entame ses premières notes. Yay, on aura rien manqué. Une performance solide, des chansons plus assumées, le band impressionne mes collègues alors que moi j'me rapelle pourquoi j'aime déjà ce band. On aime ce changement des rôles entre les membres, j'suis encore gaga devant la façon dont Tellier manie sa guitare, les voix sont meilleures (i don't know, plus puissantes?), bref, la soirée s'annonce bien.

Pendant l'entracte j'avance au parterre. C'est que les paliers deviennent trop crowdés, et puis j'ai le goût d'être trash. Ça m'arrive.

Rencontre d'anciens co-workers dont un était présent la veille. M'annonce que c'était ben tranquille au parterre - j'comptais un brin sur lui sachant qu'il est généralement ben dedans pendant ce genre de show pour mettre de l'action - donc on va voir comment
ça s'enligne. Finalement, on a rapidement compris qu'on aura droit à un show différent. Ce coup-ci, on a droit à un show mieux rythmé. Les vieux succès sont rapidement apparus dans cette soirée, mettant ainsi feu au parterre.

***Ok, petite parenthèse maintenant. Ceux qui sont au parterre et qui aiment pas se faire brasser un tit peu, jparle de ceux qui te regardent de travers si t'as le malheur de les accrocher - Viens pas au parterre si t'accepte pas ça! C'est la règle non écrite des shows. Tu restera jamais planté comme un piquet si tu te tiens à 30cm du pit! Éloigne toi un peu pis ça arrivera plus! ***

Retour à nos moutons. Malajube ont fait un super bon show. J'ai rien à dire de plus. Ça faisait du bien de retrouver leur énergie. De réentendre ces tounes qu'on aime, avec quelques changements ici et là (on aime ça le Wurlitzer baon). Avoir mal dans le cou le lendemain à force d'avoir sauté partout. Si vous y étiez pas, tant pis. Vous avez effectivement manqué une de leur meilleur performance.

Au pire, il reste les shows en région.