...penser à cheker les piles de mon appareil photo avant de partir en direction du Café Chaos ce soir. Car là c'est misère. Aussitôt ouvert, aussitôt mort. Même pas foutue de prendre une minuscule photo du décor de ce soir.C'est que Be avait mis le gros budget pour la thématique pyromane au Café: cartons découpés en forme de flammes, collés un peu partout, bûche de foyer en flamme en projection, sans compter les feux de bengales à la fin (c'aurait eu plus d'effet pendant le show par contre...) Mais si c'est éléments de décors valaient leur pesant d'or, c'était rien en comparaison du show en soi.
Mon seul point de repère en ce dimanche soir, c'était Le Monde dans le Feu. Vus un certain nombre de fois, sous différentes formes. Et le plus récemment, dans mon salon à faire un mosh pit (désolée d'ailleurs pour ceux qui auraient pu être traumatisés lors de mon party d'anniversaire de vendredi...) Bref, le Karaoké de Be, avec Bruno à la basse, on connaissait. Et j'attendais, pcq c'est toujours drôle à voir en show.
Mais en attendant, 2 premières partie: Flambeau la Flamme et les Incendiaires. (Wowoui, vraiment une thématique de feu!)
Tout d'abord, Flambeau la flamme m'ont bien réchauffée. (Ouiii ce blog contient une quantité phénoménale de mauvais jeux de mots...) Du country folk, avec de la distortion ce coup-ci histoire de fitter avec le son plus rock des bands à suivre. Un duo gars-fille, qui nous ont livré de la bonne guitare dans une ambiance de feu de camp. Baon, le décor aidait, mais il y avait ce quelque chose également dans le duo, une simplicité et une complicité qui m'a ramenée sur la plage, en camp de vacances, avec une guitare.
Le tout un peu plus rock. Prenez disons l'univers de Fred Fortin (les grosses guitares mi-rock-mi-country), avec un peu de Mara Tremblay,(la voix naisillarde un brin) teinté des vocaux et du petit quelque chose d'aérien de Blonde Redhead.
Le band gagnerait par contre à être plus tight, mais ça devrait venir assez rapidement. Bref, ça réchauffait le coeur, et c'a mis un peu de chaleur dans cette fin de semaine très enneigée.
Puis, Les Incendiaires. Déjà le duo d'avant me faisaient regretter ma caméra (écoute, avec le décor c'était trop parfait), là je me mets à me mordre encore plus les doigts. Car ce band là....ouf! Ça met le feu aux planches! Le genre de band que t'es content d'assiter à leurs débuts, en te disant qu'un jour ces mecs là vont à coup sûr faire des plus grandes salles.
À ma question; c'est quoi les Incendiaires, je me suis fait répondre du indie-rock. Baon, dans ma tête, un autre....
Ouch! J'ai jamais été aussi dans le champ. Oui c'est indie-rock, mais le bon là. Celui où on ne peut s'empêcher de taper du pied, d'apprécier le crunch des riffs, d'entendre ces claviers qui viennent s'harmoniser avec le jeux des guitares et de la basse, le tout en écoutant ces paroles, en français scusez pardon!, livrées par un chanteur énergique à souhait.
Ça faisait longtemps qu'on m'avait surprise avec un show (tsé des fois c'est en s'attendant à rien qu'on trouve le plus), mais la j'étais complètement flabbergastée. OK, mettons pour situer un peu dans vos oreilles, disons une touche de Bloc Party, définitivement The Hives, un peu de Franz Ferdinand, bref, du bon brit-rock, mais en français. Mais pas juste une pâle copie francophone là... Les Incendiaires ont un son différent de ce qu'on entend ces jours ci sur la scène montréalaise. Ils ont le craquant, l'étincelle peut-être?
Bref, un band dont je suis jalouse. Car si j'en avais un, jvoudrais qu'il sonne comme ça. Un son assez radio-friendly, mais assez garage en même temps, histoire de ne pas s'aliéner «la scène»... surveillez-les. Je leur prédis de grandes choses....
Et pour finir, revenont à Be. Qui a clôturé cette soirée de feu en compagnie de Bruno, qui à brûlé les planches 2 fois plutôt qu'une par sa présence de bassiste au sein des 2 derniers groupes. Ben quoi dire de plus que c'est là première fois où j'assiste à un show du Monde dans le Feu et que le Karaoké/dvd fonctionne correctement? Yay! :)
