Volunteering and watching (Pop Montréal)

L'avantage d'être bénévole pour le Pop, c'est qu'on voit des shows qu'on aurait jamais vu autrement (et l'alcolo en moi souligne que ça permet également d'avoir des coupons de bière...)

Jeudi j'voulais aller voir The Bug, mais n'ayant pas eu le temps d'aller chercher ma passe yet, ben j'ai laissé tombé. Et anyway, après avoir catché le principe des quotas des passes, j'aurais probablement pas plus pu entrer. Faque à place ben j'ai trouvé le moyen de pogner le rhume (et la poussière dans la chambre du Man n'a pas du aider...) Bref, vendredi matin, jme lève avec 3heures de sommeil, le nez congestionné et un retard au boulot. Joie.

Faque le vendredi soir, après ma journée de travail, on s'entend que l'énergie et la motivation pour aller vous accueillir à la porte d'un spectacle ne sont pas toutes là. Je jette tout de même un coup d'oeil à la programmation, histoire de voir dans quel genre de show j'men vais travailler.

Benfica(c ou ca?), des noms que j'connais à peine. Mais selon la description, ça s'annonce assez smooth. Pfiiiou! En plein dans mon mood du moment...

J'ai bien aimé le premier artiste, Daniel Isaiah Schachter. C'était joli, de belles envolées.

Les deux autres bands se succèdent, j'accroche un peu moins, mon partner de porte lui aime mieux que le premier. Bah.

Puis Orilia Opry. Le seul nom qui me dit de quoi. J'ai du déjà lire quelque part. Wow. Quelle voix! Sa façon de terminer ses phrases, un peu à la Pat Watson, vous savez, tsé quand la dernière note fini en remontant d'un demi-ton. Un espèce de couinement volontaire qui ajoute une bonne dose de mélancolie à ce folk. Il est seul avec sa guitare avec une autre fille qui s'occupe de la partie harmonies vocales. C'Est joli comme tout, de la belle musique d'automne comme j'me plais à dire.

Mais mon gros coup de coeur de la soirée, c'est David Macleod with Ideal Lovers. So me souligne ke le mec au lapsteel est un super guitariste qui a joué avec tout le monde ou presque (Mike O'Brien c'est ça?). En fait, jpense que le band au complet a du jouer avec ben du monde, j'me fait dire c'est l'environnement de la gang de Plants and Animals, y'a Lil'Andy dans la salle... vous voyez le genre d'ambiance?

C'était beau, c'était du bon indie-country-folk-planant-whatever. Le genre de trucs qui fitte avec les feuilles d'automne, les gros foulards et les chandails de laine du village des valeurs. De la musique qui fitte bien avec mon rhume quoi.

Bref, une belle première soirée de volunteer, qui toutefois s'étiiiiiiire jusqu'à 2heures du matin puisque j'dois closer la salle après. C'est que j'travaille le lendemain matin moi. Tout en ne dormant pas beaucoup...vive le Pop!

Pop! goes my heart (Half Baked et Pop)

Si vous avez lu avant, z'avez compris que j'volunteer pour le Pop. Mes shifts de soirs ne commençant que vendredi vu mon horaire de travail, ben j'ai commencé mon Pop en allant voir le lancement de mes potes au Mado.

C'est que Half Baked, ça fait un bout que j'les suit. La magie des hasards de la vie a mis un certain Yann Godbout dans ma mappe sociale, à l'époque où j'étais encore au HMV. Bref, c'était pas la première fois où j'assistais à un de leur lancement, et je savais que j'aimerais, surtout que j'avais hâte d'entendre ces nouvelles pièces.

J'arrive à l'heure (c'est mon baptême officiel du Pop en fait, n'ayant pas eu l'occasion de profiter du festival dans les années antérieures) et je fais mon premier constat du Pop; les shows débutent rarement à l'heure.

La salle se remplit peu à peu, la pinte est pas chère, et j'en profite pour discuter avec des gens pas vus depuis longtemps; l'ex crew HMV, amis revenus de voyage, gratin de la scène locale... les discussions vont bon train et le cabaret est maintenant plein.

Les mecs entrent alors en scène, devant ce public branché (sérieux, j'ai rarement vu autant de monde à un show d'Half Baked), qui de surcroît est assis. Ouan. C'est que moi, quand j'entends ce groupe, ben j'ai le goût de bouger. Tsé avec des paroles comme Just Bounce! ben c'Est un peu difficile de pas avoir le goût de suivre le conseil, surtout si la musique vient appuyer le propos.

Mais dans la salle, y'a plein de tables pis de chaises, le monde est beau, même le band s'est habillé propre. Y'a un beau décor en styrofoam. Mais puuuutain! Ça bouge pas! Même si les mecs livrent probablement une de leur meilleures performance, le public lui, est probablement le pire que j'ai pu voir à une des représentations du band sherbrookois. Trop branché peut-être? Tsé, les vrais hipsters doivent s'assurer d'un consensus avant de donner leur avis, donc imaginez danser pendant un lancement...

Anyway. C'était rien qu'une montée de lait sporadique.

Le show lui était très bon. Les nouvelles tounes allient mieux que jamais ce son noise et bounce à la fois. Un son qu'on avait pas encore entendu (Baon, j'exagère un peu, d'autant plus qu'ils réussissent à ploguer un super cover des Residents). Mais cette fois-ci, l'équilibre est trouvé. Juste assez pop pour être CISMable, sans trop l'être, lui permettant de conserver une certaine originalité (et précieuse crédibilité artistique). Achetez le disque, il en vaut la peine.

Le reste de la soirée, ben c'était bien. Inégal par contre. J'ai adoooooré Parlovr, avec leur disto planante, Orange Orange, avec leur rapide tour de piste, ont montré que la machine se rode de plus en plus, j'ai manqué un bon bout du citoyen (avec 3 pièces par artistes, si on sort, on finit par manquer de quoi) mais j'en ai vu juste assez pour savoir que j'aime bien. Mel-O-D ben c'est un ami à moi, donc jreste pcq c'est drôle, et Le Monde dans le feu nous offrent un super cover de Half Baked avec Gogol. Et y'a des artistes que jme rapelle plus trop (par manque d'impression marquante combiné à la pinte pour pas cher...)

Thumbs up pour le costume de kangourou à Be byt the way. C'était juste trop mignon et trash à la fois. (moins trash que les combats de micros par contre...)

Au final, j'ai passé une super soirée. Pas juste pour le show. Surtout pcq c'était mon premier contact avec le festival, et j'ai pu enfin avoir une idée de l'ambiance dans laquelle je baignerais au cours des prochians jours.

Mon coeur a fait Pop! (mais ça, c'est peut-être pas juste à cause de l'ambiance du festival...;) )

Il y a des fois où...(N.E.R.D. et Common)

...on a des belles surprises.

Message texte de Mononc' Chéri m'offrant d'aller voir Pharrell Williams et ses potes au Metropolis. Bien sûr que j'suis partante! J'étais justement très curieuse de voir ce que ça donne sur scène mais you know, comme j'ai toujours pas réussi à me trouver de sugar daddy qui paierait toutes mes entrées de spectacle, ben jcroyais pas réussir à les voir fautes de moyens ;)

Bref, je manque la fin de mon cours histoire de me rendre sur place à temps, puisque N.E.R.D. jouent en premier. Et que je ne veux pas les manquer.

Ouin. Ça commence bien, j'me fait dire que Pharrell est pas encore arrivé (mais le reste du band lui, y est déjà) alors qu'il est déjà passé 8h30. J'aurais pu rester à mon cours finalement...

Après une heure d'attente et des poussières, le groupe entre finalement en scène. Yé!

Les premières notes passent, on réalise qu'on a devant nous une assez grosse machine; full band, éclairages efficaces, des gens habitués de faire ce show, bref, de quoi d'assez rodé.

Sauf que...

L'attitude de Pharrell me tombe royalement sur les nerfs. Non seulement il arrive en retard, mais se présente sur scène comme le maître du monde, envoyant les gens du balcon se faire foutre car ils sont assis, tout en essayant d'animer une foule en l'insultant. Mmmm...j'ai déjà vu mieux comme attitude.

Le problème c'est que ce genre de discours pourrait bien passer si effectivement le chanteur/rappeur donnait ensuite la performance du siècle. Or, il a plutôt l'air de nous garrocher ses tounes, s'appuyant sur un environnement qu'il sait efficace, et semble faire le moins d'efforts possible. Yes you're a rock star, but you gotta earn it boy!

Sinon le show en soi était vraiment cool. On s'est promené d'un album a un autre, on a encore fait monté dix millions de personnes sur le stage, et on a eu droit au même set qu'à Osheaga (à ce qu'on m'a dit, car j'y était pas).

Mes amis me quittent car eux Common c'est moins leur truc, moi jme poste à la porte pendant l'entracte histoire de vous achaler (again!) avec mes flyers, tout en discutant avec les rares personnes que j'connait dans cette salle (talking about you Fabbie ;) ). Je dois rester jusqu'à la fin pour pogner la sortie de la salle, donc tant qu'à y être, aussi bien aller voir Common.

En entrant là, je suis sous le choc. Je m'attendais vraiment pas à ça. Si je croyais assister à un bon spectacle en voyant N.E.R.D., c'était de la petite bière comparé au spectacle du rappeur.

Le mec a la foule dans sa poche. La manipule comme bon lui semble. Il y a des filles sur le stage, il les charme sans problèmes, pas osmose la foule est séduite.

Il rappe, breakdance (tsé ce move où ils tournent, les jambes formant un V?) puis se remet au micro. Wow!

Non seulement la scène est pleinement exploitée par le band (qui ajoutent définitivement de quoi à l'ambiance, groovy à souhait), livre une performance d'aplomb, montrant que Pharrell ne lui arrive même pas à la cheville.

Une belle surprise bref.

Finalement Pharrell, oui il est hot (non mais, quels abdos!), mais quelle grosse tête. J'l'aime beaucoup mieux sur disque. Et présentement, surtout dans mon ipod avec ce remix:



Et Common, ben j'l'écoutais à mon travail le lendemain. Le nouvel album sort quelque part en Novembre 2008. En attendant, un remix de la pièce qu'il a fait avec Pharrell (mais pas sur scène...)



J'suis présentement dans les derniers milles de Pop Montréal. Half Baked le premier soir, l'abandon de The Bug faut d'avoir eu le temps d'aller chercher ma passe, and volunteering en bonne compagnie au Benfica vendredi, plus Death Set et Aids Wolf. Me reste un soir à la porte de Mordekai the Falcon, et j'sors ensuite... j'vous reviens avec la suite en début de semaine. Promis.