dimanche 2 novembre 2008

Better late than never (POP part II)

Ouais, baon. J'm'étais promis d'être plus disciplinée côté blog mais que voulez-vous. Entre le rush de mi-session, travailler 40 heures semaines à ma job et en tombant malade, (et rajoutez-y donc une nouvelle fréquentation qui contribue peut-être aussi à mon manque de sommeil ;-) ) disons que ma principale priorité n'était malheureusement pas de cultiver mon hipstérisme version 2.0

Ce qui ne m'a pas empêché de sortir quand même. Et comme j'suis gentille, ben j'prends le temps de vous raconter ça vite vite...

J'vous avais laissés avec la moitié de Pop Montréal.

La fin de mon festival s'est déroulé sans tracas, avec de belles surprises et découvertes.

Mon samedi soir de bénévolat devait se dérouler au Cagibi. Où je n'avais jamais mis les pieds jusqu'à ce jour (hé ouais...). OK, c'est peut-être un brin trop fashion/hipster/mais dans le préjoratif... mais l'endroit en soi est vraiment trop génial. Et de ce que j'en ai goûté, la bouffe est pas mal non plus. Anyway, j'étais censée y travailler, me donnant l'occasion de voir ce spectacle tout doux dont un des membres du band est également dans AIDS WOlf, mais on a besoin de moi en face. Bye Bye Harmonium et folk enveloppant, apparently, j'dois me rendre au St-Laurent II.

Coup d'oeil sur la prog, deux bands sur 4 semblent assez prommetteurs. Parmis eux, Japandroids, un band de Vancouver faisant dans le garage, mais ajoutez-y une touche de prog façon Mars Volta et des changements de tempo et ça vous donne de quoi d'assez original tout en était très solide. Contrairement à de nombreux show du Festival, eux, ils ont commencé en avance (en fait c'Est la prog qui était erronnée...) Ce qui était dommage en soi car y'a ben du monde qui se sont pointés en espérant les voirs alors qu'ils avaient déjà terminé. C'est pas pour tourner le fer dans la plaie, mais effectivement, vous avez manqué de quoi de bon.

Ceux qui sont quand même restés en auront peut-être eu pour leur argent. Ok, j'dois avouer que perso, Shortpants Romance, j'ai plus ou moins accroché, fort probablement à cause de l'attitude de princesse de la chanteuse tout au long de la soirée (sorry...) et honnêtement, à la fin de la soirée, j'commençais à avoir hâte de partir.

Jusqu'à ce que Spiral Beach entrent en scène. La prog parle d'accessoires de scène originaux. J'suis curieuse. Concrètement, ça sonnait comme Of Montreal (tant dans le son que l'attitude théâtrale sur scène) meeting The Klaxons. Vraiment sympathique et hautement énergique. (Parenthèse, j'Écoutais Charlie Bartlett cette semaine et le band qui joue dans la scène de party est Spiral Beach...visiblement, ils sont plus connus que je croyais)

Mais bon. Il se fait tard, ma job est finie, j'suis tannée de me faire regarder de haut par les black et les latinas chicks qui attendent que la soirée reggaeton commence au bar et en plus j'suis attendue au Divan Orange pour aller voir AIDS WOlf vers 2 heures, alors j'me dépêche à partir, laissant la bande de jeunes de Toronto derrière moi.

Et quel bon move. Car même si rendue au Divan ma passe bénévole ne marche plus, le quota étant déjà atteint, j'apprends qu'un des bands a annulé.

-C'est combien?
-12$
-Iiiish, ok bon. Et c'est qui qui joue en ce moment?
-AH c'est The Death Set, un des band a annulé et c'est eux qui remplacent.

-Whaaaaat??! Motherfucking Death Set!

J'lance mon 12 à la fille et me dépêche à me faufiler dans la foule. FUck la bière. Fait une éternité que j'veux voir ce band, que j'en ai jamais la chance, et j'étais déçue de manquer le ROund Robin du dimanche. On s'entend que j'étais trèèèèès heureuse de me trouver au DIvan à ce moment?

Puis, AIDS Wolf dont Yann me parle depuis des lustres. QUe je m'étais pas encore aventurée à aller voir. HUm, les bouchons auraient été une bonne idée d'accessoire dans ma sacoche, mais j'ai la facheuse habitude de les oublier. Les kleenex vont faire la job, en se tenant au fond du bar. (Alors que mon homme avait des bouchons plein les poches, ce que j'apprendrai à la fin du show bien sûr...). C'était intense, mais après The Death Set, disons qu'il en aurait fallu beaucoup pour réussir à encore m'impressionner. J'retournerai les voir avec des bouchons. Promis.

Pour ce qui est de dimanche, bah, soirée tranquille à la Casa. Ghost Bees (l'attrait principal de la soirée) ont annulé. J'bois mes coupons de bière, j'en soutire quelques uns de plus à mon responsable de soirée (c'est le dernier jour après tout), puis, jme pousse au party des bénévoles. J'sais pas trop à quoi m'attendre, ma tête tourne un brin vu le ratio bière/fin de semaine chargée qui se termine enfin.

En route, j'croise mes 3 voisins du dessous, qui cherchent un endroit où prendre une bière et je les invite à me suivre. Arrivés au Lambi, j'clanche mes coupons de bière en découvrant ce band qui sonne bien. J'm'informe auprès de Ticketmistress et elle me dit que c'est Passion Pit, en remplacement de The Dodos. What? Why? Pourquoi vous m'avez dit que c'était censé être ce band? J'aurais trop aimé les voirs. Tant pis.

2 voisins sur 3 me quittent, reste Soleil et moi. Et on est paumés. Mais on a encore le goût de boire. Après l'élaboration d'un plan de nègre qui consiste à essayer de repasser à l'entrée (récoltant ains 2 coupons supplémentaires), plan qui a miraculeusement fonctionné, on reste au Lambi. Pour réaliser que le Dj qu'on installait alors qu'on sortait dehors est nul autre que notre Ghislain national. Qui commence ça avec The Bug. Aaahh, un set dubstep. Un des meilleurs de Ghislain auquel j'ai assisté je crois. Mais baon. Le dubstep, c'est parfait pour se frotter, mais pas quand t'es avec ton voisin. Les drames entre neighbors, on en a déjà eu assez...

Faque on est repartis. En se battant à coup de feuilles d'automne. De géraniums plus en pot et de branche mortes. Y'avait aussi une haie de cèdre dans mon sac le lendemain. C'était trash, c'était drôle, c'était malheureusement la fin du festival.

Pour cette année...