mercredi 3 octobre 2007

Time OUT!

Je disparais. Fuck Pop Montréal. Je sais. Y'a pleins de bons trucs. Mais j'ai besoin d'un break. Avant de me retrouver morte, séchée dans le caniveau en dessous de factures comme dirait Dumais.



J'suis malade. Grippée comme le criss à force d'avoir brulé la chandelle par les deux bouts, à trop avoir fait le party sans me préoccuper de ma santé. Résultat? Je foxe mes cours, jreste couchée pis jdeviens larve. Donc si jveux pas toucher le fond du baril, faut jme reprenne en main, et ça commence en disparaissant de la mappe locale pour une coupe de jours.

Pour une fois que jpense à moi. J'ai vu où ça pouvait mener de toucher le fond du baril. Devenir quelqu'un de brisé, vivre avec la peur. Ça m'a chamboulée de voir ça, d'entendre comment ça peut être toffe de se battre contre ses démons intérieurs. En même temps, j'ai trouvé ça beau. J'avais le goût de lui dire que y'a encore une flamme qui brûle kekpart, celle qui donne dla force. J'avais l'goût de le serrer fort fort dans mes bras en disant que tout irait bien.

J'suis revenue chez moi en me questionnant. En me demandant si j'étais sur la bonne voie. En me revenant à me questionner sur la game. Game dont j'ai jamais compris les règles du jeu. J'ai jamais compris pourquoi les gens portent des masques, sont pas vrais. J'aurais aimé qu'il m'explique pourquoi cette peur du ridicule, de faire des gaffes. Est-ce que j'ai manqué quelque chose quelquepart?

Depuis quand on devrait vivre pour les autres, plutôt que d'essayer de simplement être heureux? Il est où ce turning point où on en vient à s'oublier à cause de la peur du jugement? C'est tu inévitable à ce point de tomber dans la game?

J'me rends compte après tout ça que j'ai de la chance. Celle d'être entourée de monde qui m'apprécient pour qui je suis, peu importe que j'sois down, que j'sois up. J'ai l'gout de profiter de ça. Pis là j'ai l'goût de crier que ça existe. Que la vie c'est pas toujours comme ça. Que même dans le laid y'a du beau parfois. Pis j'aurais eu le goût de lui montrer tout ça. De lui donner un aperçu, de lui ouvrir la porte de ce monde là. Mais j'ai pas eu le temps. Pcq fallait qu'il parte.

J'le veux ce café maintenant. Y'a jamais personne qui parle trop, surtout si ça fait du bien. Et j'suis capable d'en prendre.

Et là en attendant, j'attends que la tempête passe. J'me tiens contre vents et marées. Comme ces phares que je trouve si magnifiques. J'me refais une paix intérieure en me disant que finalement, le creux d'la vague était pas si pire.

Y'a des gens comme ça qui sont mis sur notre chemin à des drôles de moment. Ça c'en était un.