mercredi 4 juillet 2007

Dernier sprint...

Bilan de mi-parcours de cette 28e édition du Festival International de Jazz. J'ai vu pleins de shows, et les deux derniers jours de congé ont été bien mérités. Surtout après Girl Talk (désolée j'en reviens toujours pas ;) sentiment qui réapparaît a coup sûr après l'écoute des vidéos sur le blog de Rock/Jazz'n'Doudou)

Donc comme je disais, j'suis allée voir le show de Amon Tobin dimanche dernier. Ghislain Poirier a ouvert avec un set live, qui sonnait bien, mais qui bouncait pas autant que la veille. Quoique je me demande si c'est pas dû au fait que le public qui trippe Amon Tobin trippe pas nécessairement sur Poirier...peu importe. C'était bon, j'étais contente, ça a permis a mon Guru de faire effet et c'a montré que définitivement, ce mec est hot et a du talent.

Puis Amon Tobin. Wow! C'était du bonbon pour les yeux et les oreilles. Pour les yeux à cause des projections qui accompagnaient à merveille la musique, et les éclairages qui feraient pâlir d'envie bien des shows rock. Et pour les oreilles parcequ'on avait droit à un show surround. Rien de moins. Et pour la musique de Tobin, qui repose beaucoup sur la création d'atmosphères, on ne pouvait demander un meilleur traitement. J'avais peu (pour ne pas dire pratiquement pas...) écouté Foley Room, mais ce que j'ai entendu sur scène m'a comblée. J'avais un peu peur d'assister à un délire d'échantillonnage décousu, mais on a plutôt eu droit à une solide prestation, où le pro du bidouillage nous emenait dans ses différents univers musicaux. Bref, j'ai adoooré, mais j'aurais préféré être plus en forme pour apprécier à sa juste valeur.

Après le show, direction Club Soda pour assister à The Coup. Un petit tour, juste pour voir de quoi ça avait l'air. Ce qui m'a fait réalisé que putain que les description dans la programmation du festival ne rendent parfois pas justice aux bands. Parceque la salle aurait mérité d'être plus pleine. Pensez à du Rage Against the Machine, avec du funk à souhait, maintenant pensez le bon vieux Red Hot Chili Peppers (tsé du temps qu'ils étaient bon et avaient du vrai piquant...), et James Brown. Plus une lionne déchaînée sur scène qui à beaucoup de voix. Le tout sur fond de critique sociale et de rap engagé. Tout ça mélangé ensemble bien ça donne The Coup.


Pour clore ce mi-parcours, petit arrêt au Spectrum hier soir pour assister à un spectacle qui ne faisait pas partie du Festival de Jazz, The Polyphonic Spree. Contrairement à une bonne partie de la salle (partie pas si nombreuse que ça malheureusement...vous connaissez la saga Métropolis changé pour le Spectrum...), je n'avais absolument aucune idée de ce que faisaient ce band. Mis à part qu'ils sont un grand nombre sur scène. Donc, ne refusant aucune offre de billets de faveur je me suis dirigée avec une amie au Spectrum, pour assister à ce show.

Première partie, Jesca Hoop. J'suis entrée, et vite ressortie. C'est moi ou c'est devenu la mode de mettre une fille seule avec sa guitare pour n'importe quelle première partie de show indie-rock? Elle avait une belle voix, certes, mais j'étais pas d'humeur à ça. Mais jetez-y un oeil si vous aimez les chanteuses folk. On l'a comparée à la chanteuse de Frente ici et ici.

Puis, le group fait son apparition. Ouais, bon, on les voit pas trop puisque outre le harpiste, tout ce qu'on peut voir, c'est qu'il y a du monde derrière le gros tissus rouge qui traverse la scène. Mais ça restera pas là longtemps, le leader du groupe, Tim DeLaughter (ex-Tripping Daisy) se chargeant rapidement de couper tout ça. Et le rideau se lève (ou plutôt tombe vu les circonstances...). Et là je me mets à compter. 23! Putain, sont 23 sur scène! On s'entend, 23 personnes sur scène ça dégage. Du son et de l'énergie.

Et là je découvre. Et les comparaisons ne manquent pas. C'en est même trop évident. Ce qui me vient en premier: Arcade Fire. Ce côté orchestré, qui est de la beauté pour les oreilles, mais en même temps un son très dark (ici, très lié je pense à la thématique du plus récent album, The Fragile Army). Sinon, ben le chanteur me rapelle beaucoup Wayne Coyne, et les musique plus slows sont frappantes de similarités avec les Flaming Lips, surtout ce côté psychédélique. Un peu de Of Montreal et The Islands, le tout avec une petite touche emo (la voix du chanteur se fait assez lyrique et émotive par moment...).

Mais on oublie vite ces comparaisons plus le show avance. Oui il y a probablement abus de confettis. Oui les chanteuses qui se déhanchent tout le long du show ont agrémenté la vue pour nos compagnons les hommes. Mais ce qui transcende tout ça c'est l'énergie qu'on ressent en écoutant le show. On se sent comme à une grand messe psychédélique. Grand messe qui a également attirée son lot de weirdos...mais ça c'est une autre histoire.

Petit bémol, outre le fait de trouver quantité de confettis pris un peu partout dans mon linge, le show ne connaît pas de «climax». On assiste à une série de crescendo, toune après toune. Ce qui fait qu'on a sans cesse l'impression d'assister à une série de coït interrompus. Ou c'est le fait de ne pas connaître le groupe qui a pas aidé... peu importe. J'ai passée une superbe belle soirée, j'en suis sortie de là pleine d'énergie, juste à temps pour entâmer ce sprint final au Festival de Jazz.

Ce soir: Tortoise au Métropolis à 20h30 puis Swayzak Soundsystem au Club Soda exceptionnelement à 23h00. (D'ailleurs, si ça vous intéresse, j'aurais peut-être un billet de trop...)

Demain: Mouahahah j'ai vraiment besoin de mentionner qu'il ne faut pas manquer Patrick Watson / The Besnard Lakes??! 20h30 Métropolis.Et Cinematic Orchestra (celui là, si quelqu'un a un billet de trop ;) )

Et histoire de rester dans la thématique des shows de demain, voici un petit mash-up trouvé sur The Hood:

Dizzee Rascal Vs The BEsnard Lakes - DJ STV SLV - Ride The Sirens

Un autre remix de Justice:

justice - the party featuring uffie (smack my bitch luvtek remix)


Et une dernière pour la route:

Alex Gopher - The Game(Eddy Temple Morris Remix)

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