dimanche 12 juillet 2009

Intermède Jazz (The Bug, Beirut)

Visiblement, mon mois de juillet est plus occuppé que prévu. Alors que je digère encore le NXNE, y'a maintenant le festival de Jazz qui s'est mis de la partie.

Résultat, j'ai des brûlures d'estomac à force de peu dormir et de courir partout. Mais bon, jme plaint la bouche pleine. Pcq après tout, pourquoi chialer quand on a des billets gratuits.

Donc avant de continuer mon réçit torontois, allons-y pour un petit wrap-up de cette 30e édition du FIJM.

À mes débuts sur ce blog j'avais accès à beaucoup plus de spectacles qu'aujourd'hui. Alors que j'allais voir minimum 2 shows par soir, cette année j'ai pris ça beaucoup plus relax. Allons voir ce qu'on veut vraiment voir.

J'ai commencé mon festival avec The Bug. Je l'avais manqué lors de son passage à PopMontréal l'automne dernier et on m'en avait dit du plus grand bien, en plus d'avoir vraiment beaucoup aimé London Zoo.

J'étais censée aller là avec le chum de la frisée, mais mon FagFriend s'est fait volé son porte-feuille - anéantissant ainsi les chances d'avoir une date réussie ce soir là. Bref, pour lui remonter le moral, je l'invite à venir danser avec moi.

Malheureusement, on a pas dansé autant que je l'aurais souhaité. Oui y'avait du beat bien gras, mais aussitôt que ça commençait à lever, le dj coupait ça sec. Transitions entre les tounes = zéro. Et pas assez de promiscuité dans cette salle trop grande. Un gros coït interrompu.

Ça me fait un peu mal à dire, mais on a eu plus de fun en allant voir Bob & Bill au Savoy. Beaucoup plus dansants que sur leur album, plus de percussions, on croyait que le plancher allait lâcher.

Un peu plus tard dans la semaine, j'suis allée voir Bonobo. C'était bien, mais après une journée de 14 heures à travailler, j'étais pas dedans. Ça arrive.

Vendredi, j'ai pogné 2 tounes du show de The Heavy. Assez pour me donner le goût d'en voir plus, mais je devais retourner à mon poste à répondre à des gens trop saouls.

Finalement, mon FIJM relaxe s'est conclu avec le doublé Dodos/Beirut au Métropolis. Chéri m'y accompagne et s'exclame quand je lui dit que non seulement on ne paie pas, mais qu'en plus, son nom est sur la guest - une première dans sa vie de rocker. On se sent jet-set ;)

The Dodos ont été vachement impressionnants. Ça sonne beaucoup plus que ce que je me rappelais de l'album. C'est nuancé, plein de variations dans le tempo et on a même droit à une apparition de Zach Condon. La foule semble vraiment apprécier. Nous aussi d'ailleurs. On aurait pris plus que ce 45 minutes.

Puis, Beirut entrent sur une scène dépouillée. J'avais hâte de me laisser bercer par ces magnifiques mélodies, genre de trucs qui nous font se sentir ailleurs. Or, la magie n'opère pas. Est-ce moi? Les gens autour de moi semblent apprécier pourtant. Est-ce moi qui est trop blasée?

Oui il y a eu de très beaux moments, surtout lorsque le leader s'arme de son ukulélé, ou lorsqu'on constate la précision quasi chirurgicale de Jeremy Barnes (les harmonies vocales = ma-la-des!). Mais ça manquait d'éclat. Genre Elephant Gun, où la trompette ne résonnait pas autant qu'elle aurait pu. Ou durant Scenic World où les notes de l'accordéon se succèdent sans réussir à complètement se distinguer les unes des autres.

Un show bien dosé entre les différents albums, mais avec quelques temps morts et certain trucs qui tombaient à plat (dont cette chanson italienne qui perso, m'a laissé un peu quelconque).

En sortant du spectacle - alors que je passe devant Win Butler - chéri me rassure. Malgré les rappels, je ne semble pas être la seule a ne pas avoir été totalement convaincue. Comme il le dit, il manque cet élément qui se développe habituellement lorsqu'un groupe a beaucoup tourné - ce qui n'est pas le cas de Beirut. Bref, on leur accorde le bénéfice du doute; s'ils faisaient plus de spectacles, le tout serait probablement beaucoup plus tight.

Reste qu'on a passé une très belle soirée, mais au final, The Dodos nous ont plus charmé que Beirut.

4-5 shows seulement? Définitivement mon jazz le plus relaxe depuis mon arrivée à Montréal...

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