dimanche 9 septembre 2007

Osheaga prise 1

Comment a été ma premmière journée à Osheaga? C'était très bien. Bien sûr jme suis fait choker par mon cavalier (j'ai vraiment pitié de toi de manquer Osheaga...), mais j'ai trouvé pleins d'amis à moi qui m'ont fait oublier ça. Et y'a aussi le soleil hier qui était mon ami. Là j'suis encore plus bronzée en farmer que ce que j'étais. Pas grave car c'était une belle journée.

J'suis arrivée et Lesbo Vrouven étaient en train de finir. Merde, j'les ai manqués. J'me suis promenée pendant que l'autre dj faisait son set. Un dj set à 13h30? Barf très peu pour moi. J'suis donc allée me réfugier à l'ombre avec mes amis de Lost at sea. Qui avaient été moins laches que moi et s'étaient préparés un lunch. Ils ont bien fait pcq au prix des billets (baon ils ont pas payés et moi non plus par contre...) le lunch s'avère une bonne solution. (Conseil numéro 1) À moins d'opter pour un régime brownies, meilleur rapport nourrissage/prix selon Philippe Papineau.

Puis, direction scène du MEG, où Thunderheist essaient tant bien que mal de faire bouger la foule. Moi jles ai beaucoup aimés, sauf que l'heure était définitivement pas appropriée. J'ai pas lgout moi de shaker mon ass alors que souvent à cette heure là un samedi jsuis encore au lit! Mais bon, jles reverrais bien dans un club quelconque à Montréal où le monde sont venus pour danser. Ça se prendrait mieux.

The Heights en chemin, mais c'est du rock british ben ordinaire. Suivant!

Editors maintenant. Baon. Encore du rock british finalement. Mais en attendant, y'a Jamie T qui fini son set à côté. Et j'accroche pas pentoute. Le reggae/dub/ska, surtout présenté en melting pot, c'Est pas trop ma tasse de thé. Mais y'en a qui ont aimé.

3heures tapantes: The Editors. J'avait bien aimé leur premier album. Munich fait partie d'un bon nombre de mes playlists. Le nouvel album? J'le connait absolument pas. Jpense jmanque pas grand chose car si j'me fie au show, ça devait pas mal toute sonner la même chose. C'était correct mais pas extraordinaire.

J'en ai profité pour m'approcher pour Xavier Caféine. Je l'avais jamais vu en show même si Gisèle est un de mes albums favoris. I know... J'ai vraiment pas été déçue. Caféine est un véritable showman, et il est comme un poisson dans l'eau sur scène. On dirait que ça va de soi pour lui. Un show tight, bien rodé, mais qui est pas fixé, qui laisse un peu de place au nimporte quoi. Comme le moment où il s'amuse ferme avec son pied de micro. Réussissant à créer un problème technique (le seul à ma connaissance durant Osheaga...) Je suis charmée.

Durant le spectacle, Yann de Half Baked me suggère fortement d'aller voir Claass. Qui ont l'image la plus a chier de la programmation (dernière minute après l'annulation de Peter Bjorn & John). 2 gars de We are Wolves avec Jordan Dare? MErci Yann des éclaircissements! Mais on continue la journée en attendant...

Blonde Redhead commencent leur set. Que j'ai vu au Club Soda. J'les aime beaucoup mais Santogold ça m'intrigue. J'ai le goût de découvrir des nouveaux trucs à Osheaga. J'écoute donc le début des Blondes pas blondes du tout, pour ensuite me diriger vers la scène Meg (chemin que je vais faire souvent jcré ben...)

Finalement pour me rendre compte que Santogold? mmmm...pas si sûre. Y'a quelque chose, certes, mais pas assez pour vraiment m'accrocher. Surtout que vers la fin ça commençait à sonner reaggae. Putain pourquoi y'a toujours du reggae partout? Je retourne donc à Blonde Redhead pour réaliser que les lunettes fumées sont définitivement un must. (Conseil numéro 2) Ça protège à la fois du soleil qui commence à descendre derrière la scène, mais surtout du sable qui s'incruste dans tous vos orifices. Et ça me pemet de voir que la chanteuse des Blonde Redhead est toujours aussi sexy que lors de leur passage à Montréal le printemps dernier.

Puis, Pat Watson commence et là je fais un constat atroce. J'ai faim :P J'écoute un peu, mais de façon distraite, de toute façon je l'avais vu au Festival de Jazz. Et comme la magie est beaucoup plus belle dans un Métropolis qu'en plein air, j'en profite pour déguster un excellent Dagwood. Baon. Ça fait la job mais dimanche jme fait un lunch. Et je reviens pour la fin de Pat, qui à l'air de s'amuser comme un petit fou sur scène. Et, à ma surprise, réussit à recréer un peu de la magie à laquelle on avait eu droit au Métropolis. Je lui lève donc ma casquette ti-gars avec la palette dans les airs.

The Stars prennent ensuite le relais. J'en profite pour me reposer un peu les oreilles et me faire aller le mange-patate en croisant des gens que je connais. Dont Seb qui trouve ça intense. Ben à quoi tu t'attendais? C'est Osheaga! C'est normail qu'il y ait plein de monde :)

Qu'on se détrompe, les Stars je les aime beaucoup. Mais comme disait Seb, ça manque de pétillant. C'est de la super bonne indie pop, mais à écouter dans ses écouteurs. Cachés en dessous des couvertes avec un chocolat chaud genre. À rêvasser sur la superbe voix d'Amy Millan et sur les arrangements. Mais en plein soleil dans une grosse foule? Bof. C'est pas pour moi.

Donc j'attends Feist. Toute seule dans une foule où y'a pleins d'anglos colons déjà saouls. Bah, j'en ai vu des pires, mais quelqu'un peu m'expliquer pourquoi ce sont toujours les anglos qui sont le plus bruyants et pas de classe? Mais j'oublie ça rapidement aussitôt que la jolie canadienne entre sur scène. Wow! J'adoooore tout simplement Feist et là je m'en veux encore plus de l'avoir ratée quand elle était passée à L'Olympia. Elle a une voix magnifique et elle sait jouer de la guitare. Des arrangements simples mais diablement efficaces. Bémol, c'est moi ou elle a pas joué I feel it all? Ou j'étais tellement partie dans mes pensées, à songer au coucher de soleil et à me dire que ça, c'était mon beau moment Osheaga que j'me suis pas rendue compte de ce qu'elle chantait. Une des belles prestations de la journée...

Jusqu'à ce que j'arrive à la scène MEG pour assister à CLaass. Mon coup de coeur du samedi. Ma découverte. J'ai addoooooooré! UN genre de mélange d'électro et de house, un combo de beats explosifs, qui fait danser. Trop court à mon goût par contre, car la foule commençait à grossir dangeureusement (faut croire que y'a pas juste moi qui ai trop vu Dumas) et qui s'active de plus en plus. C'était comme un gros coït interrompu. Définitivement à surveiller.

Ils finissent tôt, je pogne la dernière de Dumas, et décide d'aller m'asseoir pour Damien Rice. QUe j'Avais oublié que j'aimais. Oui ça m'arrive parfois d'oublier que j'aime un artiste. C'est que quand j'ai vu Damien Rice, j'ai juste pensé à O. Mais oublié que 9 avait beaucoup joué dans mes oreilles. J'men suis rappelée pendant Rootless Tree. Ou plutôt une version Festival friendly de la chanson. Avec beaucoup moins de Fuck, mais quand même très jolie. Comme les autres pièces d'ailleurs. Et là jme rapelle que OhBijou jouent à la scène des arbres.

En plus, c'est sur le chemin pour Explosions In the Sky. Ouais, moi jvais sacrifier les citrouilles pour aller m'arracher les trippes. Mais en chemin y'a cette chinoise qui chante de sa voix cristalline. C'est sympa mais là j'ai hate de revoir Explosions.

J'étais au National quand le quatuor texan était de passage ici. Ce show figure encore dans mon top5 des meilleurs shows de 2007. Il se fera sûrement pas tasser. Donc je voulais les revoir. Assister à ce délire de guitares qui me donne la chair de poule. J'étais comblée, j'ai même convaincu Mymyk de venir avec moi et elle a pas regretté. J'ai encore mal dans le cou ce matin à cause de ce show. À force d'avoir trashé de la tête, d'avoir ressenti ces tounes-là jusque dans ma moelle épinière. J'étais comblée. La barre était donc trèèèèès haute pour Billy et ses potes.

Direction smashing pumpkins, juste à temps pour attraper Tonight Tonight. La seule que je voulais entendre en fait. Après un 20minutes jme tanne. J'ai ma journée dans le corps et mon lit me manque. Y me faut des forces pour la deuxième journée...

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