Voilà ce qui résume le mieux le show de Lykke Li au Club Soda hier soir.
J'arrive (en avance c'est rare dans mon cas) en me questionnant sur la configuration du Club Soda. Et je prie fort pour qu'il n'y ait pas de chaises. Mais baon, c'est sold-out. Donc pas de surprise, ma prière fut exaucée.
En attendant la première partie, mon +1 and me se demandent à quel genre de show on aura droit. J'ai adoré la douceur et la légèreté de Youth Novels mais comment cela va-t-il se traduire en show.
À l'écoute de la première partie, j'ai pu, en partie, répondre à cette question. C'est que Wildbirds & Peacedrums (merci myspace car j'ai jamais réussi à comprendre leur nom) ça rentrait en sale. Histoire de vous donner une idée de comment ça sonnait live, j'vais utiliser cette formule magique de la critique musicale: bref, ça sonne comme si Bjork se mettait à faire du soul mêlé à du nimporte quoi façon Animal Collective, le tout, appuyé sur un drum où des beats Drum n bass seraient joués par Death From Above. Pensez Kap Bambino version pop. Ou Orange Orange tiens.
Bref, c'était dansant et dans ta face. Hum, ça serait maintenant surprenant que Lykke Li nous arrive avec un set hyper soporifique non?
Il est 9h15. Les lumières s'éteignent et la suédoise fait son arrivée armée d'une simili-cloche à vache/bloc de bois (et habillée d'un veston dont je suis fort jalouse). Les premiers rythmes embarquent et définitivement, ça risque de bientôt se mettre à bouger à l'avant de la scène.
La jeune suédoise enchaîne les "hits" de son album, en version un brin plus rock et définitivement plus dansantes, entrecoupés de cover de Lil'Wayne et des Kings of Leon, le tout, avec une présence sur scène qui n'est pas sans me rappeler l'attitude d'une de ses consoeurs suédoise; Robyn. C'est que Lykke Li bouge beaucoup, ou plutôt elle groove, se balance, tournoie à l'image des vidéos qu'on pouvait déjà voir sur le net. En gros, elle maîtrise son stage, sait où être au bon moment. Ça parait qu'elle est sur la route depuis un bout.
Malheureusement, cette longue tournée a aussi eu raison de la chanteuse. Après à peine 45 minutes de spectacle vient le rappel. Elle nous explique; elle perd présentement l'usage de ses cordes vocales (et on la croit lorsque sa dernière phrase disparait avec son souffle). En y repensant, c'est vrai qu'elle sonnait fatiguée. Des samples qui prenaient parfois un peu trop de place (Breaking it Up) dissimulaient bien la fatigue, mais à certain moments, les notes étaient poussées. Mais pas au point de nuire à la qualité du spectacle. Elle sait comment compenser ces détails mineurs.
Bref, une artiste à voir. Pour qui le buzz est mérité. J'ai jamais été aussi contente de déballer autant de fois son cd à l'endroit où je travaille. Depuis la sortie de Youth Novels que j'essaie de convaincre mon entourage d'écouter cette jeune fille. D'ici peu, j'sens que j'aurai plus personne à convaincre...
J'arrive (en avance c'est rare dans mon cas) en me questionnant sur la configuration du Club Soda. Et je prie fort pour qu'il n'y ait pas de chaises. Mais baon, c'est sold-out. Donc pas de surprise, ma prière fut exaucée.
En attendant la première partie, mon +1 and me se demandent à quel genre de show on aura droit. J'ai adoré la douceur et la légèreté de Youth Novels mais comment cela va-t-il se traduire en show.
À l'écoute de la première partie, j'ai pu, en partie, répondre à cette question. C'est que Wildbirds & Peacedrums (merci myspace car j'ai jamais réussi à comprendre leur nom) ça rentrait en sale. Histoire de vous donner une idée de comment ça sonnait live, j'vais utiliser cette formule magique de la critique musicale: bref, ça sonne comme si Bjork se mettait à faire du soul mêlé à du nimporte quoi façon Animal Collective, le tout, appuyé sur un drum où des beats Drum n bass seraient joués par Death From Above. Pensez Kap Bambino version pop. Ou Orange Orange tiens.
Bref, c'était dansant et dans ta face. Hum, ça serait maintenant surprenant que Lykke Li nous arrive avec un set hyper soporifique non?
Il est 9h15. Les lumières s'éteignent et la suédoise fait son arrivée armée d'une simili-cloche à vache/bloc de bois (et habillée d'un veston dont je suis fort jalouse). Les premiers rythmes embarquent et définitivement, ça risque de bientôt se mettre à bouger à l'avant de la scène.
La jeune suédoise enchaîne les "hits" de son album, en version un brin plus rock et définitivement plus dansantes, entrecoupés de cover de Lil'Wayne et des Kings of Leon, le tout, avec une présence sur scène qui n'est pas sans me rappeler l'attitude d'une de ses consoeurs suédoise; Robyn. C'est que Lykke Li bouge beaucoup, ou plutôt elle groove, se balance, tournoie à l'image des vidéos qu'on pouvait déjà voir sur le net. En gros, elle maîtrise son stage, sait où être au bon moment. Ça parait qu'elle est sur la route depuis un bout.
Malheureusement, cette longue tournée a aussi eu raison de la chanteuse. Après à peine 45 minutes de spectacle vient le rappel. Elle nous explique; elle perd présentement l'usage de ses cordes vocales (et on la croit lorsque sa dernière phrase disparait avec son souffle). En y repensant, c'est vrai qu'elle sonnait fatiguée. Des samples qui prenaient parfois un peu trop de place (Breaking it Up) dissimulaient bien la fatigue, mais à certain moments, les notes étaient poussées. Mais pas au point de nuire à la qualité du spectacle. Elle sait comment compenser ces détails mineurs.
Bref, une artiste à voir. Pour qui le buzz est mérité. J'ai jamais été aussi contente de déballer autant de fois son cd à l'endroit où je travaille. Depuis la sortie de Youth Novels que j'essaie de convaincre mon entourage d'écouter cette jeune fille. D'ici peu, j'sens que j'aurai plus personne à convaincre...
Et là j'me pousse. Y'a un billet à mon nom pour Pat Watson ce soir. Hum, deux belles soirées de suite j'mets un 5 là dessus ;)
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